Non à la loi Blanquer : j’écris au ministre en 1 clic
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à Paris le 18 mai : Contactez la section départementale pour le transport fsu76@fsu.fr
Déjà très mobilisés les 19, 30 mars et 4 avril derniers, et après le 9 mai, les personnels des écoles seront également dans la rue le 18 mai prochain à Paris, à l’occasion d’une manifestation nationale pour redire au ministre de l’Éducation nationale qu’ils ne veulent pas de sa loi sur « l’école de la confiance ». Et celui-ci peut bien évoquer dans les médias un « festival de bobards », les raisons de ce refus sont bien réelles.
Dans le 1er degré
Les enseignantes et les enseignants ne veulent pas de cette modification radicale de la structuration de l’école avec la mise en place des EPSF. La profession refuse le cadeau fait à l’école privée avec l’instauration de l’instruction obligatoire à 3 ans. Pas plus qu’elle n’accepte la possibilité de voir confier des classes à des étudiantes et étudiants sans formation, ni la disparition des directions d’école.
Dans le 2nde degré
Dans les collèges et les lycées, loin d’entendre les inquiétudes et les contestations légitimes, Jean-Michel Blanquer persiste dans la provocation en publiant pendant les vacances scolaires le décret rendant imposable une 2° HSA pour des enseignants déjà submergés de travail.
Ceci s’inscrit dans le contexte d’imposition à marche forcée de la réforme du lycée et du bac contre l’avis de la profession, et dans le contexte plus large de « transformation de la Fonction Publique »
De la maternelle au lycée, la même exigence
Tous les collègues refusent aussi que soit remise en cause par cette loi, leur liberté d’expression, inhérente au statut de Fonctionnaire. Si le gouvernement rêve d’un recours massif à des personnels précaires pour les museler, c’est au contraire de personnels sous statut, à l’abri des pressions de tout ordre dont l’école du 21ème siècle a besoin. La FSU et ses syndicats nationaux porteront cette exigence et vous appellent à être très nombreuses et nombreux, en manifestation le 18 mai