Le 18 septembre marque la volonté des travailleuses et des travailleurs, des précaires, des privés d’emplois, des jeunes, des retraités, de tous ceux qui font société d’en finir avec cette politique de casse sociale et de culpabilisation des plus pauvres.
Le 18 septembre, nous étions nombreux partout en France, nous étions 10 000 à Rouen, 10 000 au Havre, 2000 à Dieppe… plus d’1 million sont descendus dans la rue pour dire qu’ils veulent une autre politique, un autre budget, le retour de la retraite à 60 ans, des salaires et des pension dignes, des moyens pour les services publics et tant d’autre choses encore.
Le 18 septembre est un point de départ, la FSU et les organisations syndicales se sont réunies et ont lancé un ultimatum au premier ministre. Et c’est unies qu’elles le rencontreront pour exiger une autre politique.
Si le premier ministre Lecornu reste sourd aux revendications du monde du travail et plus largement de l’ensemble du corps social mobilisé, alors il faudra reprendre la rue être plus nombreuses et nombreux en grève et dans les mobilisations !
Depuis 1936, depuis 1968, depuis 1995, depuis toutes nos luttes sociales, nous savons que rien ne se gagne sans lutte, rien ne se gagne sans mobilisation, sans grève.
Nos droits – congés payés, Sécurité sociale, retraites, 35 heures – n’ont pas été offerts. Ils ont été arrachés par la rue, par la grève, par l’unité.
Et avec la FSU c’est ainsi que nous les défendons aujourd’hui et que nous continuerons de les défendre demain, jusqu’à la victoire !