Dysqualifiées, mal payées, les assistantes sociales se sentent méprisées.
L’accès au cadre A qui leur était promis au 1er février 2018 est reculé d’une année. Le maintien au niveau trois leur est imposé, malgré trois, voire quatre années d’études post-bac. Les suppressions massives de postes conduisent à des conditions de travail indignes, et à d’inévitables burn-out. En outre, les réductions budgétaires qui frappent en premier lieu les plus démunis les empêchent d’exercer correctement leurs missions par manque de moyens.
Les assistantes sociales exigent sans délai, la revalorisation de leur diplôme, l’augmentation de leur salaire avec l’accès immédiat au cadre A, des créations de postes, et une société plus juste dans laquelle nos publics -les plus fragiles- puissent vivre décemment.
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