Parcoursup : de nombreux lycéens initialement acceptés se retrouvent finalement « en attente » dans l’académie de Rouen
Jeudi 16 mai, au lendemain des premiers retours de la plateforme « Parcoursup », un grand nombre de lycéens de l’académie de Rouen (comme dans les autres académies) ont eu la très mauvaise surprise de recevoir un message les informant que la réponse « oui » obtenue la veille pour certains de leurs vœux était une erreur et qu’ils étaient de fait placés « en attente ».
Combien d’élèves sont précisément concernés et quelle est l’origine de ce « dysfonctionnement » ?
A l’heure actuelle, il est très difficile d’avoir des réponses précises à ces questions de la part du gouvernement : pour ce qui concerne notre académie, on sait que la plupart des lycées semblent touchés avec des nombres d’élèves variables (de quelques unités à plusieurs dizaines), que les formations demandées sont de nature différente (universités, BTS, instituts de soins infirmiers …) mais on ne connaît toujours pas l’origine exacte du problème.
Pour l’essentiel, il semble que ce soit lié au choix du gouvernement de ne pas procéder à une hiérarchisation des vœux qui conduit à des listes d’attente qui se résorbent très lentement, comme on a pu le constater l’été dernier. Le ministère aurait donc décidé de généraliser le « surbooking » qui consiste à appeler plus d’élèves que le nombre de places réelles dans certaines formations, en comptant sur le fait que certains élèves choisiront d’autres filières. Mais comme dans le cas du transport aérien, cela peut conduire à de très mauvaises surprises si ce nombre d’élèves appelés n’est pas bien évalué. Ce sont les lycéens qui en font les frais à quelques semaines des épreuves du baccalauréat en générant un stress intense dont ils ne sont nullement responsables.
La FSU et la FCPE renouvellent leur opposition au dispositif de sélection matérialisé par la plateforme « Parcoursup », contradictoire avec le principe de libre accès aux études supérieures garanti par l’obtention du baccalauréat.