La Fsu s’oppose à la ratification du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), car elle s’oppose au choix de l’austérité qu’il renforce et inscrit dans la durée. La crise dite de la dette publique est la conséquence d’une orientation néolibérale de l’Union européenne, basée sur la liberté et la toute puissance des marchés, sur les dumpings fiscaux et sociaux, sur une fuite en avant productiviste et sur une politique d’affrontement économique entre les Etats membres. Le TSCG, encore appelé Pacte budgétaire, s’inscrit dans cette logique néfaste pour les services publics, les droits des travailleurs et en particulier des femmes, la protection sociale et l’environnement. Une logique qui frappe plus particulièrement les jeunes, premières victimes du chômage et de la précarité. De surcroît, il aggrave une dérive autoritaire de déconstruction de la démocratie.

A l’opposé de la logique du TSCG, la FSU appelle à une Europe fondée sur la démocratie, la solidarité, la justice sociale et le souci de la transition écologique. A cette fin il faut sans plus attendre libérer les Etats du pouvoir des marchés financiers et donc, notamment :

- Donner aux États membres de la zone Euro le droit d’emprunter directement auprès de la BCE

- Interdire les transactions spéculatives sur les produits dérivés et sur les matières premières

- Supprimer tout échange financier avec les paradis fiscaux, hormis pour le règlement des échanges commerciaux

- Séparer les banques de dépôt et d’investissement

- Taxer les transactions financières

- Etablir un contrôle public des banques

- Faire un audit citoyen des dettes, en annuler une partie.

Il faut lancer à l’échelle de l’Union européenne et dans chaque Etat membre une politique de développement d’emplois utiles socialement et écologiquement, cela…

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Dire non au Traité européen c’est dire non à l’austérité