De l’argent, il y en a !
Gel des salaires dans la fonction publique, blocage des pensions des retraites, hausse des franchises médicales, coupes dans les services publics… Le budget Lecornu aggrave l’austérité ! Depuis que les prix augmentent, nos salaires stagnent. Dans le public, le gel du point d’indice a fait perdre plus de 23 % de pouvoir d’achat en 20 ans.
Dans le privé, les augmentations (« NAO ») dans les branches et les entreprises ne compensent pas l’inflation. Résultat : les travailleurs et travailleuses produisent toujours plus de richesses… mais n’arrivent pas à vivre de leur travail. Alors que le Smic est trop faible, l’ensemble des salaires se tassent, et 50 % des salarié·es gagnent moins de 2190 euros Net par mois !
Ce n’est pas un problème d’argent, c’est un problème de partage ! On veut notre part : Seul notre travail crée la richesse, et il en crée de plus en plus ! Mais sa répartition entre les profits pour quelques-uns et les salaires pour tous se fait toujours au détriment des travailleur·euses !C’est le “coût du capital” qui explose ! Chaque année, 211 milliards d’euros d’aides publiques sont versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Les dividendes s’envolent : +50 % en cinq ans, un record mondial. Les grandes fortunes contnuent d’accumuler : les 500 familles les plus riches possèdent 40 % du revenu national !
NOUS REVENDIQUONS PLUS DE JUSTICE
SOCIALE, FISCALE ET ENVIRONNEMENTALE !
Sans la mobilisation du monde du travail ce budget aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs et les travailleuses, pour nos services publics et pour l’avenir de notre pays. Rien n’est encore joué, car le débat budgétaire durera jusqu’à mi-décembre. C’est le moment d’amplifier nos mobilisations pour mettre la pression, pour obtenir la justiice sociale, fiscale et environnementale. Nous voulons enterrer définitivement toutes ces régressions, gagner l’abrogatiion de la réforme des retraites et obtenir les moyens nécessaires pour nos services publics !
LE 2 DÉCEMBRE MOBILISONS NOUS !
10H00 COURS CLEMENCEAU
Pour le chef d’État-major des armées « Il faut accepter de perdre nos enfants, de souffrir économiquement », ils veulent nous faire accepter leur guerre, nous imposer des sacrifices économiques. NOUS NE LES LAISSERONS PAS FAIRE !
SEINE-MARITIME