PLUS PROCHE DES MASSIFS D’AUVERGNE QUE DE L’HIMALAYA
Qualifiée de « cancre de l’Europe » pour « ne pas s’être imposée les réformes structurelles de
ses voisins » par les droites et une partie de la presse, la France a vu sa note dégradée par
l’agence Fitch en raison de l’augmentation de sa dette publique à 3 400 milliards d’euros au
deuxième trimestre 2025, soit 115,6 % du PIB. Un « Himalaya » selon François Bayrou.
Le budget d’un État n’obéit pas aux mêmes règles que celui d’une entreprise ou d’un
ménage : l’État a la possibilité de faire rouler sa dette, c’est-à-dire d’emprunter pour
rembourser. Il a pour seule nécessité de maîtriser le coût de cet emprunt, appelé la charge de
la dette, c’est-à-dire le montant des intérêts.
BON ET MAUVAIS CHOLESTÉROL
Un déficit public maîtrisé est incontournable pour stimuler, soutenir, orienter,
transformer l’économie. Les investissements dans les services publics, l’adaptation au
dérèglement climatique, le système de santé ou les aides sociales, qui bénéficient à tou·tes,
sont comme le bon cholestérol : ils contribuent au dynamisme global de l’économie
française. C’est en effet toute la population qui contribue à la création de richesses : les
travailleur·euses précarisé·es qui font tourner les entreprises, les agent·es publics qui portent
à bout de bras les Services publics, les retraité·es dont l’utilité sociale n’est plus à démontrer…
Et si on essayer de proposer un contre budget socialement acceptable, fiscalement juste et pourquoi pas environnementalement désirable ?
C’est possible ici
SEINE-MARITIME