La FSU 76 est membre de la coalition Climat 21 Haute Normandie, elle a décidé de participer à la « Marche pour le climat » parce que la lutte contre les changements climatiques est pleinement une question syndicale :
Trop de travailleurs de par le monde sont menacés dans leurs conditions de vie et perdent leur emploi à cause de la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes ou sont menacés de le perdre en raison de la nécessaire transition énergétique et de l’abandon des énergies fossiles
Cette transition technologique et l’ensemble des changements apportés à nos modèles de transport, de construction, de processus de fabrication peuvent être moteur de création d’emploi
La transition vers un modèle de développement différent basé sur la justice sociale doit se faire avec les travailleurs et pas contre eux.
Le mode de développement actuel conduit à une impasse pour la planète et l’humanité. La transition énergétique relève d’un choix de société. Au niveau international, les sommets internationaux (COP) ne débouchent pour l’heure sur aucun accord contraignant et ambitieux. Les pays industrialisés, responsables de 85 % des Gaz à effet de serre ont des obligations particulières. De même que les 90 multinationales qui contribuent aux 2/3 des émissions. Les lobbys industriels et financiers impriment leur marque aux accords internationaux, le développement du libre-échange commercial qui caractérise la mondialisation libérale n’est pas compatible avec la conservation des écosystèmes.
Changeons le système pas le climat !
un autre mode de développement est possible !
Les enjeux de transformation sociale et de solidarité internationale sont indissociables des questions environnementales et climatiques. Pour La FSU plusieurs mesures sont urgentes
Mettre en place une solidarité financière et technologique en direction des pays en développement les plus vulnérables au changement climatique est indispensable.
Rompre avec la logique productiviste, l’obsolescence programmée et la production en masse du tout jetable et privilégier des biens durables, évolutifs, de qualité, recyclables.
Relocaliser les emplois, investir dans les innovations industrielles et partager du temps de travail pour permettre de créer des emplois socialement et écologiquement utiles et durables.
Développer les aides aux travaux de rénovation et de construction des logements pour les économies d’énergie pour toutes et tous.
Maintenir les services publics au plus près des usagers notamment dans les zones rurales et les quartiers populaires.
Garantir une formation initiale et continue solide et accessible pour que les reconversions technologiques nécessaires ne se fassent pas au détriment des emplois.
Limiter la hausse moyenne de température à 2°C permettrait la création de plus de 600000 emplois dans les secteurs des énergies renouvelables, des transports publics de fret et de voyageurs et du bâtiment.
Renforcer le service public car la recherche de rentabilité du capital est incompatible avec les investissements nécessaires (infrastructures ferroviaires, services postaux, formation professionnelle, contrôle sanitaire environnemental et social…).
L’organisation de la COP21 est une formidable occasion pour les salarié-e-s de se mobiliser pour lutter contre la crise sociale et environnementale et exiger un autre modèle de société.
La FSU appelle avec la coalition Climat 21 à d’autre actions.
Le 29 novembre à 12h Place de la République à Paris (des départs en car Le Havre : 8h Rouen : 9h15 Tarif unique : 10 euros (ou plus si vous le pouvez) Réservations : hnne@wanadoo.fr ou 02 32 08 41 32)
Le 12 décembre à Paris pour une action de masse internationale à l’occasion de la clôture du sommet (des départs en car sont prévus).