Dans le cadre du collectif Plus Jamais Ça, la FSU s’inscrit dans la marche pour le climat et la justice sociale du samedi 12 mars 2022.

A Rouen, la coalition climat et le collectif Plus Jamais Ça (auxquels la FSU76 appartient) organise une marche qui partira à 14h30 de la place de la Calende. Vous pouvez prendre connaissance du tract ci-dessous ainsi que du tract national plus bas.

Le même jour, une opération péage gratuit est organisée dans le cadre de la lutte contre le con/détournement Est de Rouen : toutes les informations nécessaires dans le tract un peu plus bas.

Tou·te·s mobilisé·e·s le samedi 12 mars  : NI GUERRE, NI CHAOS CLIMATIQUE

Avec l’actualité brûlante de l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Poutine, un événement pourtant majeur pour l’humanité a été éclipsé. La deuxième partie du sixième rapport du GIEC consacrée aux impacts et à l’adaptation au réchauffement climatique, est parue le 28 février 2022. Il acte que près de la moitié de l’humanité vit dans des contextes « hautement vulnérables » et que certains effets du dérèglement sont désormais irrémédiables. Les déluges frappant l’Australie, après des sécheresses et des incendies records, rappellent tristement l’inexorabilité du réchauffement climatique.

Pour la première fois, certains scientifiques du GIEC, pourtant tenus à ne faire aucune assertion politique, sortent de leur réserve afin qu’on cesse d’édulcorer le fruit de leur travail méthodique. Svitlana Krakovska, météorologue coauteure ukrainienne du rapport, en direct de Kiev sous les bombardements, relie la guerre au réchauffement. Elle souligne que l’argent des énergies fossiles finance le conflit. Diminuer la consommation de gaz et de pétrole, c’est agir contre les impérialismes, c’est œuvrer pour la paix et pour la planète. Elle regrette que le message du GIEC soit occulté : les conflits risquent de se multiplier autour des ressources, la fenêtre pour agir se referme, il n’y plus le temps d’hésiter.

Le monde, continue de détourner son regard des terribles menaces qui engagent son devenir. C’est ce que dénonce la marche Dont’ look up. En clin d’œil, cette mobilisation reprend le titre d’un film du box office pour dénoncer l’inaction, l’intrication de la guerre et du climat comme effets mortifères d’un même rapport au monde, pour scander l’urgence sociale, climatique et environnementale. A l’approche notamment des présidentielles, sachons rappeler à nos politiques, que l’avenir sera à ceux qui sauront anticiper le désastre et impulser la nécessaire bifurcation à temps.

Tou·te·s mobilisé·e·s le samedi 12 mars pour une marche, 14h30 au départ de la place de la Calende.