Le monde est marqué par des déséquilibres importants : déplacements de population dus à la pauvreté, aux guerres et au dérèglement climatique, inégalités d’accès aux ressources naturelles, écart croissant entre riches et pauvres. La démocratie recule dans plusieurs pays où la liberté d’expression et d’opinion est muselée…

Les politiques d’immigration successives ont été menées sur des principes de suspicion systématique et de concessions démagogiques à la xénophobie. Elles ont bloqué l’accès aux droits fondamentaux pour de trop nombreux étrangers, les maintenant dans la précarité, et limité l’accueil des demandeurs d’asile au moment même où il fallait faire preuve d’ouverture et d’humanité.

RESF continuera à défendre et à soutenir les jeunes majeurs scolarisés et les parents d’enfants scolarisés, dénoncer le démantèlement des familles, l’acharnement à expulser des parents, à exercer des pressions odieuses sur des familles entières, à condamner l’enfermement d’enfants et de familles.

RESF exigera que les Mineurs Isolés Étrangers (MIE), soient accueillis dans des conditions dignes (santé, scolarisation, éducation), que tout jeune scolarisé en France puisse poursuivre ses études et sa formation…

Les étrangers qui vivent, étudient et travaillent déjà sur notre territoire doivent être régularisés.

Le délit de solidarité doit être aboli.

RESF attend enfin des futurs élus qu’à l’heure où les discours et les actes nationalistes et xénophobes semblent prendre le pas dans trop de pays, qu’il défende courageusement le droit pour tous de trouver asile, de circuler et de vivre dignement. C’est ce que réclament celles et ceux, bien plus nombreux qu’on ne le dit qui pratiquent la solidarité dans leurs mots et dans leurs actes.